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Toutes à vélo à Toulouse 2021

Deux cyclotes du club participent au voyage itinérant organisé par le Comité départemental de Côte-d’Or : Bernadette et Chantal.

Lien vers le site de l’organisation nationale Toutes à vélo’.

Voici les traces des parcours qui permettent en 7 jours d’aller de Beaune à l’entrée de Toulouse (L’Union) du dimanche 5 septembre (départ 8h30) au samedi 11 septembre, soit 657 km et 7328 m de dénivellation positive (quasiment autant en négative). Dimanche, accueil à la Prairie des Filtres au centre de Toulouse.

J1 dimanche 5 septembre. Départ de Beaune à 8h30 après le café offert par le club qui nous accompagne jusqu’à la pause déjeuner. Chagny traversée, on enclenche la voie verte du canal du centre jusqu’à Montchanin, pas de difficulté, pas de notion de groupe. Pique-nique avant Blanzy à midi. Reprise une heure après, traversée sans souci de Montceau par la départementale qui longe le canal, route que nous quittons pour suivre la voie verte à Genelard. 1ère crevaison ! Arrêt pour bien regonfler à Palinges puis devant le château de Digoine. C’est là que des Alsaciennes nous rattrapent, elles couchent également à Paray-le-Monial. Nous y arrivons à 16h avec une belle photo du groupe avec la basilique en fond. 104 km. Les responsables du club local et du Comité départemental 71, Jean-Noël, habitant à proximité de Paray, partagent un moment avec nous sur la place de la Mairie.

J2 lundi 6 septembre. Journée longue et chaude. Départ 8h30 de Paray par la voie verte qui rejoint Marcigny. Un arrêt auprès d’une jolie église cistercienne à Baugy, l’occasion d’une photo de groupe au soleil. Malheureusement, une grosse tempête en juillet a cassé de nombreux arbres sur la piste. Alors nous perdons une bonne demi-heure à escalader des arbres sur la route cyclable dénommée ‘Véloire’. Un peu avant Briennon, nous retrouvons le président du club de Roanne qui nous guide pour traverser la ville et nous amener à la patinoire où nous avons pique-niqué. 13h30, on repart vers la seconde parcours avec les 1300 m de dénivellation dans les Monts de la Madeleine. Dure la montée au col du Bouchet, en plein soleil et chaleur, avec un panorama large sur la vallée de la Loire. Des dames ont du mal et le camion a fait des aller-retours pour les emmener un peu plus loin sur le circuit. Bernadette et Chantal attendent à chaque fois les dernières et, tout l’après-midi, le groupe se regroupe au milieu ou en haut des côtes. La dernière, à partir de Noirétable, fut difficile et longue, malgré la beauté des paysages. Enfin la longue descente vers Vollore-Ville, il fait frais; encore 1 km très raide pour arriver au camping du Montbaroux. Il est 18h50. La journée s’est finalement bien terminée; les deux prochaines seront moins longues avec les côtes mieux réparties sur le parcours.

J3 mardi 7 septembre. Vollore-Ville – Brioude 85km 760m D+. Une étape plus courte et plus facile que la veille, qui permet de dégourdir les organismes bien sollicités. 9h03 : départ du camping par une longue descente sur Courpières. Le dénivelé commence avec une jolie route en forêt en pente douce jusqu’à Saint-Dier-d’Auvergne. De la descente puis voici la montée plus raide juste avant Saint-Jean-des-Ollières. Quelques kilomètres auparavant, nous avons vu la direction ’10 Brousse’ que le groupe a souhaité immortaliser. Il est décidé de déjeuner après la dernière côte, un peu raide qu’il a fallu escalader alors que nous venions de faire une longue descente et une portion plate. Il est presque 13h. La chaleur est là et le vent du sud aussi; celui-ci nous a apporté un peu d’air jusqu’à Brioude, atteinte à 16h00. Visite de l’Abbaye St Julien pour tout notre groupe composé des 4 Beaunoises, du tandem (Simone et son pilote Jean), du couple Bourdillat, Marie-Pierre de Venarey, Dominique de Chevigny et nous. Arrivée à l’hôtel à 17h00, nous allons nous dégourdir à la piscine avec une eau plutôt fraiche. Repas à 19h30, fin et gastronomique. La nuit fera du bien.

J4 mercredi 8 septembre. Brioude – Saint-Flour 62km. Etape la plus courte mais néanmoins un peu plus de 1000 m D+. Sur 10 km, une pente un peu relevée (style Pasques), puis 30 km sur le plateau de la Margeride pour atteindre progressivement 1130 m d’altitude. Des paysages verts, reposants avec des vaches ou des moutons, peu de localités, peu de voitures, beaucoup de calme. Le vent de face couvre le pédalage, même en descente. Apres le pique-nique à 13h au point culminant du parcours, une longue descente conduit à Saint-Flour, visible de très loin, dont l’ascension se mérite. Notre hôtel est au centre-ville et nous y arrivons à 15h50. Du temps pour se reposer, visiter avant les deux journées à venir. Toutes les dames vont bien sauf Simone, malvoyante, qui fait désormais du camion. Jean conduit le tandem à vide !

J5 jeudi 9 septembre. Saint-Flour – Espalion 106 km, 1513 m D+. Une étape magnifique malgré le départ de Saint-Flour sous la pluie. Viaduc de Garabit vu du bas, puis une route qui permit de surplomber la vallée de la Truyère de nouveau un peu plus loin (Belvédère de Mallet). Lorsque la route s’en éloigna en prenant la direction du sud, nous avons pu enlever les habits de pluie (portés environ 2h). Jusqu’à la descente vers Chaudes-Aigues, alternance de pentes raides et de descentes. A Chaudes-Aigues, découverte de la source chaude à 82° où se réchauffaient les dames du 1er groupe en nous attendant. 5 km encore de côte avant le pique-nique. Nous sommes désormais dans l’Aubrac, pente très douce jusqu’à Saint-Urcize. Là, le pas de Saint-Mathieu à +1300 m d’altitude se mérite, avec une montée par palier et des murs à 9 – 10 %. Puis tranquillement, on arrive à Aubrac, le point culminant de tout le voyage à presque 1 400 m d’altitude. Il reste 27 km de descente, roulante et peu dangereuse, vers la vallée du Lot, jusqu’à Saint-Côme-d’Olt avec son église au clocher tors que nous prenons le temps de visiter. Arrivée au village vacances d’Espalion à 18h15, heureuses de la belle journée.

J6 vendredi 10 septembre. Espalion-Albi 116 km. 1600 m D+ mais aussi 2500 m D- ce qui signifie qu’il y a eu beaucoup de descentes. Contentes d’avoir passé cette journée et de terminer en forme, comme toutes et avec une arrivée vers 18h00, beaucoup plus tôt que prévue. Pourtant, le départ était très très dur. Pour s’extirper de la vallée du Lot, la sortie d’Espalion via St-Pierre par une toute petite route avec des pentes jusqu’à 11%, à froid, a marqué toutes les participantes. Nous avons dû mettre ce que nous avions de plus petit en développement et appuyer sur les pédales. Bozouls et son trou, canyon circulaire avec le Dourdou au fond du méandre ravit les yeux de toutes les cyclotes. La sortie en fut plus épique quant à la route à prendre, les GPS étant perdus. Rodez fut traversée ou plutôt contournée sur le coup de midi et la côte de la Mouline juste après la traversée de la rivière Aveyron porte bien son nom ! 5 km du style du boulevard de Strasbourg à Dijon, avec beaucoup de circulation et la chaleur qui arrive. Pique-nique un peu moins long et le chassé-croisé avec la N88 commence. Nous l’avons même prise sur 5 km. Ce fut la partie la moins agréable de tout le voyage. Descente dans la vallée du Viaur avec arrêt à la moitié : vue à gauche sur le viaduc ferroviaire métallique et à droite sur le viaduc de la N88. Philippe retrouve Bernadette pour quelques instants. Nous sommes attendues à Valderiès à 17h00 par le président du Codep 81 qui nous enlève une dernière bosse avant d’arriver à Albi, ce que nous apprécions ! Le Codep du Tarn (Eric Vergnes et Steve Jackson) nous offre une petite collation d’accueil, sympa ! Il nous accompagne à notre hôtel au centre d’Albi. Très bon restaurant, une promenade nocturne vers la cathédrale. Nous rencontrons des cyclotes de la Loire ! A demain pour le dernier épisode du voyage.

J7 samedi 11 septembre. Le dernier jour avant la concentration nationale. Albi – L’Union (Nord-Est de Toulouse à une dizaine de km du centre de Toulouse) 75km 370m D+. Départ d’Albi avec l’aide du président du Codep 81. Du brouillard dans la vallée du Tarn que nous avons à notre droite. Beaucoup de parties plates, quelques raidillons; des groupes de l’Isère au milieu des nôtres. Midi, une longue côte pour monter à Montastruc-la-Conseillère ou nous retrouvons les cyclotes bénévoles du club de l’Union et où nous déjeunons au restaurant. Encore une longue côte et la descente sur l’Union et nous voilà arrivées à 15h00 à l’hôtel. Un peu d’émotion et satisfaites d’arriver aussi en forme. Visite de Toulouse avec bus et métro pour le trajet. Nous retrouvons en rentrant de la ville Philippe et Jean-Marie.

J8 dimanche 12 septembre. 7 km vers la Garonne. Après une séance photo pour les Côte-d’Oriennes, notre guide de la veille, Heidi, nous accompagne à la Prairie des Filtres; au long des rues de Toulouse, notre pot de moutarde sur la tête fait sensation. Il nous servira à nous repérer au milieu des 2 500 dames présentes. Regroupement avec les cyclotes de Bourgogne Franche-Comté pour une photo régionale. Discours du maire de Toulouse, de plusieurs élus et de la présidente de la FFCT. Chacune mange son pique-nique en cherchant l’ombre, retrouve des connaissances d’autres régions, discute encore quelques instants avec les dames du groupe avant de se quitter… Vers 13h30, la Saône-et-Loire annonce que le bus est là. Alors c’est la dislocation et la fin. Que de beaux souvenirs et la fierté d’avoir réussi !

Merci à la commission féminines du comité départemental pour cette belle organisation, ambitieuse au départ sur les parcours mais réussie au final par toutes, sans aucun dommage physique. Merci pour la qualité des hébergements et de la restauration (pique-nique ou restaurant). Il est vrai que la météo aura été favorable et que la nature nous a ravies par ses paysages.

Galerie photos à balayer.

Lien vers les articles sur CycloMag de la fédération: 11 septembre et 12 septembre

Lien vers le compte-rendu du Comité départemental sur l’ensemble de l’organisation